En ce moment, la dette américaine frôle les 14 300 milliards de dollars soit presque 100% de son produit intérieur brut (PIB). Si les démocrates et les républicains n’arrivent pas à un accord, le gouvernement américain risque de ne pas avoir les moyens d’emprunter pour payer ses engagements. C’est une situation inédite parce que c’est la première fois qu’on verrait la première économie du monde se placer volontairement en défaut de paiement. Par contre, les deux partis s’entendent pour effacer 1 200 milliards des dépenses et les démocrates d’Obama prévoit y ajouter 1 000 milliards avec le retrait progressif des troupes d’Afghanistan et Irak. De plus, avec la crise de la dette, les démocrates seraient prêts à renoncer à la hausse d’impôts pour les hyperriches qui tenait à cœur Obama. Dans une entrevue, Obama soutient que : « nous savons à quoi nous devrons-nous attendre dans six mois. L'économie sera de nouveau retenue en otage si les élus républicains n'obtiennent pas ce qu'ils veulent. C'est un jeu dangereux auquel nous n'avons jamais joué auparavant et auquel nous ne pouvons nous permettre de jouer maintenant.» En gros, les républicains ne veulent pas soutenir les démocrates, selon moi, parce qu’ils se préparent pour les renverser à la prochaine élection parce qu’aux États-Unis, la date des élections sont déjà prévu et la prochaine est pour bientôt. Du côté du Canada, cette crise va avoir des effets néfastes pour notre économie parce que les États-Unis sont notre principal partenaire commerciale. D’après moi cette crise fait partie des éléments qui marquent la lente déchéance de cette puissance mondiale qui tombera au deuxième rang.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/07/26/comprendre-la-crise-de-la-dette-americaine_1552828_3222.html
3 commentaires:
Faut-il s’inquiéter? C'est une excellente question! La chute des États-Unis comme première puissance mondiale est inévitable, l'échec du néo-libéralisme pousser a l’extrême est comme une étoile qui meure en créant le trou noir qui l’engouffre. C'est ironique de voir cette nation si orgueilleuse de son système et de son style de vie, et un peu drôle aussi. Je devrais peut-être m'inquiéter, mais je ne peux pas car je suis curieux et j'ai hâte de voir le ''nouvel ordre mondial'' qui apparaîtra d'ici les prochaines décennies et j'ai bon espoir que les difficultés de notre principal partenaire économique nous poussera a nous diversifié et a nous ouvrir sur de nouveaux partenaires commerciaux. J'espère aussi que ça va encourager nos gouvernements a promouvoir et développer les énergies renouvelables.
Je crois que les républicains et les démocrates devraient esseyer de s'entendre sur une façon de sortir leur pays de l'impasse au lieu de continuer la guerre qui les séparent depuis toujours. Bien que leurs idéologies soient tout à fait incompatibles, ils ont tous deux le vouloir commun de la réussite des États-Unis. Cependant ils ne l'auront pas s'ils ne s'entraident pas. Investir de l'argent public en masse dans le système pour créer de l'emploi et inciter à la consommation (pour stimuler l'économie) ne pourra pas être une solution éternelle. Je crois que les républicains et démocrates devraient commencer par s'unir sur la question de la règlementation boursière. La bourse américaine est empoisonnée par les spéculateurs financiers qui vendent des titres pourris dans le seul but de remplir leur portefeuille, au détriment des effets néfastes que leurs actions causent à la société. (Voir crise des subprimes.)
Je crois d'ailleurs que les USA ne sont pas les seuls dans cette situation chaotique. Le Canada l'est aussi et à plus juste titre, le Québec. Il semblerait que les gestionnaires de la caisse de dépôt et placement du Québec jouent aux "gamblers" avec nos fonds de retraite. Une fois de plus, la "CDPQ" prévoit des pertes énormes pour 2011. Leur stratégie sera donc d'augmenter les cotisations des travailleurs pour ensuite dilapider tout l'argent lors de la retraite des boomers qui arrive à grand pas.
Résultat : notre génération et les suivantes paieront toute notre vie plus cher que nos prédécesseurs et à l'heure de notre retraite, nous n'aurons rien ou alors simplement quelques miettes des restes du festin.
L'approche économique actuelle est révolue. Nous devons apporter des changements ou nous nous dirigeons droit dans le mur.
Seb
Est-ce que les États-Unis vont perdre leur statut de première puissance mondiale? C'est une question effectivement intéressante, et bien malin serait celui qui identifierait le moment où une autre nation prendra la place (qui sera probablement la Chine, vu l'expansion économique de celle-ci dans les dernières années).
Pour ce qui est de la crise de la dette, selon moi, les différences idéologiques des deux partis (républicains et démocrates) ont fait en sorte que le pays a bien failli se diriger vers un gouffre financier. Le parti républicain, infiltré par le mouvement d'ultra-droite Tea Party, semble allergique à toute intervention de l'État, et veut adopter une politique de laisser-faire économique, ce qui ne me semble pas la meilleure idée dans ce contexte.
J'ai bien hâte de savoir ce que nous réservent les présidentielles de 2012, avec un Obama au plus bas de sa cote de popularité, et des candidats républicains qui n'arrivent pas à se démarquer adéquatement auprès de la population. C'est toutefois à ce moment, et au courant des quatre années suivantes, que nous saurons véritablement la valeur des États-Unis au niveau mondial et que nous verrons si cette puissante nation se dirige vers la fin de leur hégémonie.
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